La toute dernière note de conjoncture d’EBSCO Information Services (EBSCO) sur le prix des périodiques est disponible. Vous y retrouverez les projections de prix qui vous aideront à affiner vos budgets pour 2023.

Chaque année, afin de vous aider à établir vos budgets pour la saison à venir, EBSCO conduit une étude auprès d’un large panel d’éditeurs, en analyse les résultats en les comparant à l’évolution des tarifs constatée au cours des années précédentes et vous présente les projections de prix qui en résultent. Compte-tenu des informations que nous détenons au moment de la rédaction de cette note de conjoncture, hors impact des taux de change, les augmentations de tarifs éditeurs 2023 devraient se situer entre 2 et 5 % pour les revues électroniques individuelles, entre 2 et 3 % pour les bouquets de revues électroniques et entre 4 et 8 % pour les revues imprimées.

Afin de produire un rapport circonstancié, la note de conjoncture d’EBSCO examine également les sujets et tendances qui ont un impact sur le secteur de l’information scientifique et les tarifs éditeurs. Cette année, cette analyse inclut les sujets clés que sont les pressions économiques mondiales (notamment le niveau élevé de l’inflation), la poursuite de la transition du papier vers l’électronique ou encore le libre accès (OA).

De fortes pressions économiques

De nombreuses pressions économiques se font sentir sur le marché des périodiques, incluant les problèmes persistants observés au niveau de la chaîne d'approvisionnement et des taux d'inflation inédits depuis les années 1980. De fait, en 2023 plus que tout autre année auparavant, le prix du papier et de l’énergie aura un impact direct sur le prix des abonnements.
Un reliquat de la crise COVID de ces deux dernières années se fait sentir. Avant 2020, les hausses de tarifs annuelles pratiquées par les éditeurs de périodiques fluctuaient d'une année à l'autre. Pendant la récente pandémie, ces tarifs ont souvent été reconduits à l’identique ou des taux d’augmentation annuelle historiquement faibles ont été appliqués. Toutefois, depuis 2022, les tarifs éditeurs recommencent progressivement à augmenter, selon un rythme régulier et ce, même si ces augmentations ne dépassent pas encore les niveaux des taux d’inflations, actuels qui sont particulièrement élevés.

Poursuite de la transition du papier vers l’électronique

L’accélération sans précédent de la transition du papier vers l’électronique, observée notamment pendant la pandémie de COVID-19, perdure, la plupart des bibliothèques dans le monde continuant d'adopter une stratégie d'acquisition axée sur le numérique. Cette tendance devrait se poursuivre au-delà de cette année. A cet égard, notons que les éditeurs soulignent de plus en plus la différence entre les supports papier et les supports numériques, en appliquant des tarifs ou des augmentations de prix plus élevé(e)s pour les ressources imprimées que pour les ressources électroniques.

Contenus en accès libre

Cette année-ci, la tendance qui consiste à se tourner vers les différentes formes de contenus en accès libre (Open Access) est le facteur d'influence qui croît le plus rapidement sur le marché de l'information scientifique.

Dans ce contexte, le modèle Read & Publish (RAP), – qui regroupe l’accès aux contenus sous abonnements par une institution et ses frais de publication dans un seul et même accord – reste au cœur des discussions et continue de gagner du terrain.

Si l’on se base sur les centaines de négociations Read & Publish réalisées par EBSCO en 2022, le coût total moyen de ces offres est généralement égal ou légèrement supérieur au coût des anciens bouquets de revues électroniques « en lecture seule ».

Incidence des taux de change

Au cours de l’année dernière, le dollar américain s'est renforcé par rapport aux autres devises mondiales. Cela représente une pression supplémentaire pour les bibliothèques qui règlent en euros les revues commercialisées en dollars américains.

En effet, chaque fois que le cours de l’une des principales devises mondiales (dollar US, livre sterling, euro) fluctue, cela a un impact sur les tarifs. Lorsque le dollar US se renforce, les clients qui sont facturés en euros constatent généralement des augmentations de prix plus importantes que prévues pour les revues américaines.

Ainsi, concernant les revues et bouquets électroniques facturés en USD spécifiquement, cette année-ci, cet impact devrait être de l’ordre de 10 à 15% pour les bibliothèques de la zone EURO.

Il est toutefois, important de rappeler que le pourcentage des dépenses consacrées par les bibliothèques pour l’acquisition de ressources publiées par des éditeurs ne facturant pas dans la devise locale, varie selon les pays et les institutions. Il varie également en fonction des besoins des utilisateurs de chaque bibliothèque. Au sein de la zone euro, on constate en moyenne que 50% des titres acquis sont facturés dans une autre devise que celle de la devise d’achat (USD/Euro, £/Euro).

Pour plus d’informations sur les projections globales, nous invitons à consulter le rapport complet publié en anglais en cliquant ici ou sur le bouton ci-dessous.